Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Le krach immobilier à venir en France

06/12/2010 18:26

Le krach immobilier à venir en France


J’en avais parlé il y a trois mois, et le sujet commence à apparaître de manière plus marquante dans les médias depuis quelques semaines après la parution de statistiques assez inquiétantes qui indiquent une accélération de la hausse des prix sur Paris.
Le cas parisien
Si le prix des logements s’est stabilisé en Province après la baisse enregistrée en 2009, Paris connaît une nouvelle flambée des prix de l’immobilier puisqu’à la fin du troisième trimestre, les prix étaient en progression de 10.6% sur un an, un rythme qui peut paraître totalement inconsidéré au regard du contexte économique actuel et semble indiquer la formation d’une bulle. Le prix du mètre carré a atteint un nouveau record de 7346 euros contre 2476 euros en 1998, soit un triplement en seulement douze ans !
Ce qui est intéressant de savoir est que les prix avaient atteint un pic de 3845 euros le mètre carré en 1991, ce qui signifie que la précédente phase de bulle immobilière s’était terminée par une baisse des prix de 35% sur sept longues années. Bref, si nous répétons le scénario des années 90, il y aura du sang sur les murs et beaucoup d’investisseurs institutionnels, qui mettent beaucoup d’argent dans le secteur et entretiennent la hausse des prix, se retrouveront très mal.
Bulle ou pas bulle ?
Tout dépend de la manière de regarder les choses. Dans l’absolu, les prix de l’immobilier parisien semblent totalement délirants. Que ce soit la hausse des prix (triplement en douze ans) ou leur niveau par rapport aux revenus, tout semble déraisonnable. Qui plus est, beaucoup de marchés ont récemment connu un krach (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Espagne, Irlande…). On peut donc craindre que la France soit le prochain pays sur la liste noire des krachs immobiliers.
Cependant, il faut tempérer cette analyse par deux éléments : le fait que les taux longs sont au plus bas, ce qui réduit considérablement le prix d’achat d’un bien immobilier. Il serait intéressant de mener une analyse en prix complet avec un emprunt sur 20 ou 30 ans pour bien mesurer l’évolution du coût d’achat et pas seulement du prix. En outre, les prix parisiens sont aussi en rapport avec le statut de notre capitale dans le monde, à savoir une des métropoles majeures de la planète.
Au global, les prix actuels semblent élevés et la situation dangereuse. Toute poursuite de la hausse des prix renforcerait les déséquilibres du marché immobilier parisien. Et une hausse des taux longs significative pourrait alors provoquer un gros krach, comparable à celui des années 90.
Laurent Pinsolle





Les Américains ont-ils encore de vrais alliés ?

05/12/2010 23:31

Les Américains ont-ils encore de vrais alliés ?


sarkozy-obama-sommet-otan Ayant fait de l’Otan un instrument de sujétion, les Américains ont-ils encore de vrais alliés ?

Le dernier sommet de l’OTAN, qui a rassemblé il y a quelques jours les 28 pays membres à Lisbonne, serait, dit-on, un des plus importants qui aient eu lieu. Afin de définir un nouveau « concept » justifiant l’existence de l’organisation, les alliés y ont passé en revue l’ensemble des menaces auxquelles elle devrait faire face dans l’avenir. Ces menaces balayent un spectre très large qui va de la guerre cybernétique au changement climatique en passant par le terrorisme (qui justifie comme on sait la guerre en Afghanistan), et la menace de missiles nucléaires qui pourraient partir d’un Etat voyou. Il est un autre risque que l’on n’a pas avoué puisque, dans le cadre du partenariat stratégique, le président Medvedev avait été invité, mais que les Etats-Unis ne manquent pas d’agiter auprès de leurs alliés comme si le communisme ne s’était jamais effondré : la menace russe.

Comment une liste aussi impressionnante de menaces ne justifierait-elle pas une coopération de plus en plus étroite entre les pays de l‘alliance, où la France figure désormais au même rang que les autres ?

Les Etats-Unis ont annoncé la fin de la guerre en Afghanistan pour 2014 : que l’on y croie ou non, il fallait bien, une fois cette annonce faite, justifier la perpétuation de l’organisation. C’est pourquoi a été rendu officielle et approuvée par tous les membres la mise en place d’un bouclier anti-missile stratégique, dont on sait combien il est mal ressenti par la Russie.

Un instrument de contrôle politique

Mais ces dispositions militaires ne sont qu’apparence car, par-delà les ronds de jambe des diplomates ou le déploiement d’uniformes de généraux de toutes couleurs, l’OTAN est aujourd’hui, moins une alliance militaire qu’un moyen de contrôle politique par les Etats-Unis de leurs « alliés». Hors de la scène publique, des officiels américains l’avouent.

La présence de contingents autres qu’américains en Afghanistan, où les Américains font l’essentiel du travail, est d’abord une caution politique apportée à leur action.

Et comment en serait-il autrement puisque les pays d’Europe occidentale ne consacreront bientôt qu’à peine plus de 1 % de leur PIB à la défense, pour 4,6 % aux Etats-Unis – soit 43 % des dépenses militaires mondiales.

Les Etats-Unis ont beau se plaindre de l’effondrement progressif de l’autre pilier de l’Alliance sur lequel, au moins en théorie, ils aimeraient compter, ce fait est déjà pris en compte par leurs théoriciens : pour le néo conservateur Robert Kagan, ( La puissance et la faiblesse, 2003 ), il est acquis, que les Etats-Unis sont une puissance « martienne », vouée à la guerre et pleinement acteur de l’histoire contemporaine, tandis que les Européens ne sont plus que des « vénusiens », adonnés à l’amour et aux bons sentiments et oublieux du tragique de l’histoire , trop heureux d’abandonner le soin de leur défense à leur grand allié.

Et n’est-ce d’ailleurs pas ce qu’ils ont voulu ? Les folles spéculations de Z.Brzeszinski (Le grand échiquier, 1997) partent de l’idée que le seul moyen que l’Europe reste pour les Etats-Unis un allié sûr, qu’ elle ne bascule pas dans un bloc eurasiatique hostile, était de la « castrer », d’anesthésier sa volonté, au travers d’un contrôle étroit de la politique des pays d’Europe occidentale (dont le dernier film de Polanski, The ghost-writer donne sans doute une idée) et d’organismes comme l’OTAN.

Que l’assujettissement entraine la baisse de l’effort de défense, c’est ce que le général de Gaulle avait prévu dans une incise, passée alors inaperçue, de sa célèbre conférence de presse du 23 février 1967 où il annonçait le retrait de la France de l’organisation intégrée de l’OTAN

« La volonté qu’a la France de disposer d’elle-même, volonté sans laquelle elle cesserait bientôt de croire en son propre rôle et de pouvoir être utile aux autres, est incompatible avec une organisation de défense où elle se trouve subordonnée. »

Autrement dit, de Gaulle posait le théorème suivant, que la suite des événements devait valider : la propension d’un pays à payer pour sa défense – et donc à demeurer un allié sûr – est proportionnelle à son indépendance. Pas d’indépendance, pas de défense.

On peut s’interroger sur les enjeux passés en revue au sommet de Lisbonne, quant à leur réalité : Russie, lutte contre le terrorisme (sur lequel on peut en tous les cas dire qu’elle ne se joue pas en Afghanistan), états-voyous, ou quant à leur caractère spécifique au bloc occidental : réchauffement climatique, qui, nous semble-t-il, serait plutôt du ressort de l’ONU.

Désunion face à la Chine

Faut-il penser pour autant qu’il n’existe aucun intérêt commun aux Etats-Unis et à l’Europe ? Non. Car il y en a au moins un, un vrai, c’est la menace économique chinoise. On veut bien croire qu’elle ne concerne pas l’OTAN – mais ni plus ni moins que le réchauffement climatique. Mais la sous-évaluation forcée du yuan voulue par le gouvernement chinois, menace tout autant l’économie européenne que l’économie américaine et par-delà, tout l’équilibre mondial. Au moins sur ce terrain, les deux « piliers » de l’Alliance pourraient parler d’une seule voix comme ils le font à Lisbonne s’agissant du bouclier antimissile. Et bien non ! Quand le président Obama critique la politique monétaire de la Chine, les Européens se tiennent cois. Alors qu’encore plus que les Américains, ils ont un intérêt vital à ce que la Chine réévalue le yuan, ils se gardent bien d’apporter un appui franc à Washington, craignant trop sans doute de déplaire à Pékin.

Les Américains ont ce qu’ils cherchaient : dès que se présente un véritable enjeu, fondé sur un intérêt commun clair, surtout si intervient une puissance qui suscite une crainte révérencielle encore plus forte qu’eux, les Européens, anesthésies pour ne pas dire châtrés, sont aux abonnés absents.

En ne voulant pas que l’OTAN soit une communauté d’alliés libres, mais en en faisant l’instrument d’un contrôle impérial, les Américains n’ont en réalité plus de vrais alliés.

http://www.gaullisme.fr/?p=10955






La pub qui peut coûter cher au président PS de la région Ile-de-France

05/12/2010 23:15

La pub qui peut coûter cher au président PS de la région Ile-de-France


clip_image002Jean-Paul Huchon n’a pas senti le coup venir. Dans son entourage, on se dit «abasourdi». Certes, «pas désespéré», mais l’expression veut tout dire. «On n’a même pas encore réfléchi aux conséquences politiques. On n’a pas eu le temps», explique-t-on avec un accent de sincérité. Il y a pourtant le feu : le socialiste Jean-Paul Huchon, réélu président du Conseil régional en mars 2010, pourrait être déclaré inéligible pour un an.

En tout cas, c’est ce qu’a demandé, vendredi 3 décembre, le rapporteur au Conseil d’Etat. La décision de la plus haute juridiction administrative de France tombera d’ici une à deux semaines.

Tout est parti d’une plainte déposée par Paul Midy, un responsable UMP jusqu’ici inconnu, à peine soutenu par son parti. En cause : une campagne d’affichage datant de septembre 2009 réalisée par la région, qui présentait sa politique de transports avec ce slogan: «La Région fait grandir vos transports.»

 Information ou propagande ?

D’après le rapporteur du Conseil d’Etat, il ne peut s’agir que d’une promotion du conseil régional, alors que le Code électoral interdit aux collectivités de faire la publicité de leurs réalisations dans les six mois qui précèdent un scrutin local. «Cette opération ne peut être regardée comme neutre dans le contexte de l’élection», a-t-il expliqué, rappelant que les transports avaient été au cœur de la bataille en Ile-de-France. Selon lui, l’affichage incriminé «vante» clairement le bilan de la région.

Le rapporteur ne considère pas que ces affiches ont fait basculer le scrutin, remporté avec 400.000 voix d’avance par la liste de Jean-Paul Huchon – il ne s’agit donc pas d’annuler l’élection ni de renvoyer les citoyens aux urnes. En revanche, il estime que la tête de liste en a profité, et que ces dépenses auraient dû figurer dans ses comptes de campagne. Si les 840.000 euros d’affiches avaient été intégrés, le plafond de dépenses autorisé aurait été dépassé. En conclusion, il recommande de décapiter la tête de liste.

La Région, évidemment, ne l’entend pas de cette oreille. L’avocat de Jean-Paul Huchon, Frédéric Thiriez, fait valoir qu’«il s’agissait d’une campagne récurrente, programmée chaque année à la même période, et que celle-ci était totalement neutre, dépersonnalisée, sans aucune allusion à son président».

clip_image004

(Photo : La campagne sur les transports menée en 2008)

 

 

Incertitude politique

Surtout, la Région explique que la Commission des comptes de campagne et des financements politiques a validé les comptes déposés par la liste Huchon, en juillet dernier, estimant que ces opérations de communication institutionnelle «ne faisaient nullement référence à la campagne électorale en cours».
Le Conseil d’Etat va-t-il suivre la commission ou la contredire (comme c’est arrivé par le passé)? Les partisans de Jean-Paul Huchon veulent croire que la jurisprudence du conseil d’Etat va dans leur sens. Ainsi, lorsque Thierry Mariani (candidat UMP battu en Provence-Alpes-Côte d’Azur aux dernières régionales) s’est plaint devant le conseil d’Etat de la distribution massive d’un «journal» par la région socialiste, la plus haute juridiction administrative a estimé, dans une décision rendue le 4 octobre dernier, que ces publications avaient «un caractère purement informatif sur la vie régionale et n’(avaient) pas constitué les éléments d’une promotion publicitaire». Elles «ne peuvent être regardées comme ayant apporté à M. Vauzelle (le sortant socialiste) un avantage électoral susceptible d’avoir eu une influence sur la sincérité du scrutin », a tranché le conseil d’Etat, déboutant Thierry Mariani. 
A la Région, on croise donc les doigts : «Le Conseil d’Etat peut changer de jurisprudence, c’est son droit. Mais ce serait brutal, avec des conséquences politiques énormes.»
Même chose sur le plan financier. Si le Conseil d’Etat suit son rapporteur, le PS devra payer de sa poche les frais de campagne qui lui ont été remboursés par l’Etat, soit 1,6 million d’euros (d’après les calculs de la Région). Auxquels s’ajouteraient les 840.000 euros de la campagne d’affichage.
Ce serait un arrêt de mort politique. Une mort à laquelle Jean-Paul Huchon croyait avoir échappé en 2008, lorsque, bien que reconnu coupable de prise illégale d’intérêts, le président PS de la région Ile-de-France avait échappé à la peine d’inéligibilité prononcée en première instance.
Pour l’instant, sa majorité politique ne le lâche pas. Mais si l’élection de Jean-Paul Huchon était invalidée, les conseillers régionaux devraient désigner un nouveau président.
Vendredi, Cécile Duflot, la patronne du groupe écologiste, s’est fendue d’une phrase ambiguë, sur son compte twitter: «En plein vote du budget…. No comment.» Un autre élu vert affirme que «ce truc va fragiliser l’ensemble de la gauche, car ça nous tombe dessus en plein débat budgétaire. Si jamais Huchon est invalidé, ça signifie qu’on va se taper une élection sur fond de début de primaires (à gauche), ça va être sanglant…».
Aucun des six élus socialistes sollicités vendredi n’a souhaité répondre à nos appels, apparemment pris par la préparation du budget, qui devrait être voté d’ici deux semaines. Peut-être sans Jean-Paul Huchon.

Par Mathilde Mathieu, Michaël Hajdenberg, Stéphane Alliès

http://www.gaullisme.fr/?p=10980






Frédéric Lordon nous conte le cataclysme financier à venir

05/12/2010 17:00

Frédéric Lordon nous conte le cataclysme financier à venir


Frédéric Lordon a publié jeudi un très long texte en réponse à la proposition d’Eric Cantona « Ne pas détruire les banques, les saisir ». Il y décrit le cul de sac économique dans lequel la finance a mis le monde ainsi que des perspectives pour le cataclysme financier à venir.

Le cul de sac financier européen

Même si cela prend du temps, je vous conseille vivement la lecture de ce papier qui démonte l’absurdité d’un système où la finance a plongé le monde dans une grave crise en manquant s’autodétruire. Pour échapper à la destruction, les Etats ont été mis à contribution. Mais l’addition de la crise et des aides au système bancaire a déséquilibré les finances publiques où point que les secourus ont fini par se transformer en tortionnaires de leurs secouristes, exigeant meilleure rémunération et garantie, jusqu’à étranglé leurs secouristes, dont dépend pourtant encore leur propre vie.

Frédéric Lordon dénonce  la soumission « des politiques économiques aux injonctions folles des créanciers internationaux » et prévoit que « l’Europe commise à la finance contre  ses citoyens mêmes est sur le point de périr par la finance ». Car le continent européen est dans un cul de sac où les marchés, lourdement engagés sur les dettes souveraines, exigent des plans de rigueur pour garantir leurs créances, mais sanctionnent ensuite les Etats pour leur incapacité à croître économiquement, incapacité causée par ces mêmes plans de rigueur qu’ils demandent…

Une Europe hors sujet

Il démontre également que la réponse européenne n’est pas à la hauteur des problèmes. Il souligne que le fond européen ne dispose réellement que de 300 milliards d’euros si on exclut les participations de la Grèce, l’Irlande et l’Espagne, dont on imagine bien qu’ils ne pourront pas contribuer s’ils ont besoin d’être aidés… Or, les besoins de financement à venir de l’Irlande, du Portugal et de l’Espagne se montent à 430 milliards d’euros pour 2011 et 2012. Autant dire que si l’Espagne ne parvient plus à se financer sur les marchés, le château de cartes risque de s’effondrer…

Pour lui, le « territoire pertinent » pour répondre à cette crise n’est pas l’Europe mais bien les nations, les seules à même à prendre des décisions rapides et efficaces en deux heures s’il le faut, comme l’avait fait l’Argentine en 2002. Il dénonce « cette navrante construction européenne dont on sait bien qu’elle est un barbarisme au regard de la grammaire fondamentale de la souveraineté » et appelle à refaire de la nation le seul dépositaire de la souveraineté.

Ne la joue pas comme Canto

 L’économiste répond également à la proposition d’Eric Cantona de retirer l’argent des banques. Mais s’il comprend la révolte de l’ancien footballeur, il n’y est pas favorable pour deux raisons. Tout d’abord, la perspective d’une faillite des banques non organisée n’est guère réjouissante. Pour lui, il faut que « ce soit l’Etat qui s’en charge en déclarant souverainement le défaut sur sa dette publique » pour bien signifier  que le pouvoir réside dans le peuple et pas la finance, pour soulager les populations des plans d’austérité et enfin permettre à la puissance publique de réorganiser le secteur bancaire à sa guise.

Car en faisant défaut, les Etats mettraient les banques en faillite et pourraient alors les saisir pour rien, de manière à assurer le fonctionnement de la vie économique. Ainsi, les seuls perdants seraient les actionnaires et en partie les investisseurs, sachant que l’auteur propose tout de même de garantir en partie les dépôts des petits épargnants. Pour lui, l’option du défaut est l’équivalent d’une bombe à neutrons qui nous débarrasserait des banquiers tout en conservant les structures bancaires, la banque centrale étant chargée d’assurer le financement de l’économie.

Bref, le moment de vérité approche car toutes les incohérences du système économique actuel mettent l’Europe dans un cul de sac. D’ailleurs, c’est peut-être pour cela que le monde financier est si fébrile, sentant bien qu’il demande l’impossible aux peuples et que la fin de son règne est proche…

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/







L’agriculture, victime de la déréglementation européenne

04/12/2010 15:33

L’agriculture, victime de la déréglementation européenne


La principale réussite de la construction européenne a longtemps été la Politique Agricole Commune, qui a assuré l’indépendance alimentaire du continent. Mais le dogmatisme néolibéral des instances européennes est en train de détruire le principal bienfait de l’Europe…
Une profession abandonnée
Certes, Bruno Le Maire adopte volontiers un discours offensif à l’égard de la politique agricole de l’Europe, dénonçant les conséquences d’une politique qui a abouti à une baisse de 34% du revenu des agriculteurs l’an dernier, à 14 500 euros, soit moins qu’en 1990 ! Mais, dans la réalité, il ne s’attaque pas aux causes de cette crise inhumaine et désastreuse. Car c’est bien l’ouverture commerciale à des pays à bas coûts et la fin des prix de soutien qui est la raison de cette crise.
Revenir aux prix de soutien
Bien sûr, le ministre de l’agriculture vient d’annoncer que 4 milliards d’aides européennes vont être débloquées. C’est mieux que rien, même si ces aides étaient de toutes les façons dues… Mais je crois que ce que les agriculteurs souhaitent, c’est tout simplement pouvoir vivre de leur métier et arrêter de vendre à perte. Et si cela impose de mettre des droits de douane pour certaines importations ou remettre des prix de soutien, il ne faudra pas hésiter à le faire.
Car un pays doit pouvoir choisir l’indépendance alimentaire. D’ailleurs, il faut noter que la protection du secteur agricole fait partie du modèle de développement asiatique. En outre, une trop grande concentration de la production agricole est dangereuse car elle rendrait le monde dépendant d’aléas climatiques pour se nourrir alors que la diversification de la production, si elle entraîne des coûts sans doute plus élevés, a le mérite d’assurer une plus grande stabilité de l’approvisionnement.
Comme l’avait fait le Général de Gaulle dans les années 60, il ne faut pas hésiter à mener un bras de fer avec nos partenaires pour imposer un retour à un modèle qui permettra à nos agriculteurs de vivre du fruit de leur travail et non de subventions, tout en assurant une certaine indépendance alimentaire.
Laurent Pinsolle
 





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